Une nouvelle année commence et nous pouvons compter sur le dynamisme du Pays de Vitré pour faire face à de nombreux défis :
La protection de nos ressources : le réchauffement climatique, l’augmentation de la population et la demande des entreprises augmentant, notre ressource en eau va devenir rare et son prix risque d’augmenter. Localement nous pouvons agir, en préservant cette ressource, essentielle pour notre santé, l’agriculture et nos entreprises ! Nous avons la chance d’avoir des terres humides et fertiles. En encourageant les initiatives vertueuses comme celle de l’association EVEIL qui regroupe des entreprises du pays de Vitré désireuses d’agir en ce sens, en cessant les projets trop gourmands – comme le contournement – en poursuivant la protection des zones humides, en protégeant notre bocage vitréen, nos espaces boisés, nous pouvons relever ce défi.
Le logement et son coût. Nous devons accélérer la rénovation énergétique des bâtiments publics et privés. Certains de nos habitants les plus modestes vivent dans des passoires énergétiques, ils ont besoin du soutien de la collectivité pour pouvoir être logés dignement et ne pas voir leur facture s’envoler. L’accessibilité au logement, notamment pour les jeunes est un enjeu. De nombreuses maisons, parfois trop grandes pour une personne âgée, pourraient accueillir des jeunes en formation. La rénovation des bâtiments existants doit être poursuivie afin de les transformer en logements à prix accessibles. Vitré a été très gourmand en lotissements et en terres agricoles au détriment des communes voisines et doit cesser de s’étaler. Enfin, nous veillerons à ce qu’une offre culturelle perdure dans le centre-ville, pour éviter que toutes nos activités déménagent dans les zones périphériques, mettant à mal le dynamisme du centre-ville comme par exemple le cinéma. Nous espérons que la majorité saura impulser, avec les bénévoles et la direction de l’Aurore, un nouveau projet à la place du petit cinéma.
Notre jeunesse et nos écoles. Nos petits vitréens ont souffert de cette crise, avec des restrictions toujours plus strictes. La ville a su s’adapter mais les enseignants et les agents ont souffert de ce continuel bouleversement des règles. Ce que nous souhaitons pour nos enfants, c’est aller au-delà du minimum légal comme pour l’alimentation biologique et locale. Nous souhaitons une école protectrice de la santé de tous, un accès aux écoles en toute sécurité, permettant notamment le trajet en vélo et à pied. Nous avons besoin de reconsidérer également nos cours d’écoles qui doivent se reverdir et se redessiner afin de favoriser l’égalité filles-garçons. En mesurant la qualité de l’air aux abords des écoles avec l’aide de capteurs de particules fines, nous pouvons mesurer l’efficacité des politiques mises en place.
Nous vous souhaitons une belle année, solidaire, écologique et innovante !
