Ces dernières semaines, nous avons rencontré des directeurs/directrices d’écoles pour constater que nous avons les ressources afin de mener une politique ambitieuse pour l’éducation mais aussi pour la santé de nos enfants !
Une offre éducative à Vitré adaptée aux besoins des familles. En l’absence d’école publique au nord de la ville, des familles sont dirigées vers l’école du château dans le centre-ville. Cette situation provoque des problématiques de mobilité, un déséquilibre d’attractivité des écoles mais aussi une inégalité en terme d’offre scolaire public/privé. Après des années de temporisation de la municipalité, nous souhaitons qu’enfin la majorité se positionne clairement sur la création d’une école publique au nord.
L’enfant acteur de la transition écologique. L’apprentissage des gestes écocitoyens est un premier pas mais en deçà des enjeux climatiques. Sur les affiches des jeunes élus du conseil municipal, la mobilité, la préservation de la biodiversité, le lien intergénérationnel sont perçus comme leurs priorités. Ecoutons-les ! Encourageons les projets pédagogiques avec nos aînés, les associations environnementales, mais aussi les producteurs locaux et tous les acteurs impliqués dans l’économie circulaire.
Le développement d’une alimentation saine et locale dans nos cantines à la hauteur des enjeux de santé publique. Malgré une cuisine centrale servant près de 1000 repas/jour, des producteurs locaux et des compétences humaines sur le territoire, la municipalité se limite au strict minimum avec comme objectif (imposé par la loi) de 20% d’aliments issus d’une agriculture biologique. Augmenter la part de bio dans les menus est possible à coût constant pour les familles, à condition d’avoir une volonté politique forte. Cela nécessite également d’accompagner le personnel de restauration en leur donnant les moyens d’y arriver.
Une alimentation saine va de pair avec un activité physique régulière. La santé de nos enfants et la transition écologique sont liées : remettons nos enfants sur le chemin de l’école grâce à la sécurisation des pistes cyclables et au développement des cheminements piétons. Les modes de déplacements actifs devraient être l’axe prioritaire du nouveau plan mobilité ! Ils représentent un moyen efficace et économique de lutter contre la sédentarité mais surtout redonneraient à chacun le plaisir de la rencontre et de l’échange ; essentiel pour la santé psychique de nos jeunes en cette période difficile.
Comme disait Albert Camus, « Ce qui est possible mérite d’avoir sa chance », non?
Carine Pouëssel et Erwann Rougier